DE PROFUNDIS.
« Un inconnu vêtu de noir qui me ressemblait comme un frère « … Jamais cette phrase ne m’a paru plus poche… En effet, un certain Philippe de Louvigny nous a quittés et Internet a célébré sa mémoire avec moult rapports, cartes et/ou regrets.
J’avoue que cette rare homonymie m’a interpellé. Devant certaine actualité, il est vrai que l’on se demande parfois si l’on appartient toujours au monde des vivants. Ne méritant pas une telle « publicité », l’humble numérologue que je pense toujours être, l’ancien professeur que je fus, s’est pincé, interrogé, encore heureux de ne pas être digne d’autant de regrets.
Certes le son, l’orthographe sont identiques. Toutefois, à force de me pincer, j’en conclue aujourd’hui que seule l’orthographe ne suffit pas à définir une personne. Il manque les autre prénoms et la date de naissance …
Et puis un Philippe de Louvigny, né à Dakar, cela doit être rarissime…
Dans ces conditions, je me permets d’adresser mes condoléances à la famille de ce « double » apparent, tout en les rassurant car moi aussi, un jour ou l’autre, je suivrai le même chemin, comme tout être humain. Il est vrai que l’actualité du monde n’encourage guère un optimisme social. Faut-il pleurer un décès ou ne voir là qu’une libération ?
Philippe de Louvigny